La Via Garona

Arrivés la veille, à Toulouse nous nous sommes retrouvés tous les 12 près de l’office du tourisme et son si joli donjon du XVI ème, restauré par Violet Leduc au XIX ème siècle.

Une charmante guide nous a fait découvrir quelques facettes de la ville rose : l’architecture si particulière avec ses différentes teintes de briques, la basilique Saint-Sernin, le couvent des Jacobins, la place du Capitole, et les quais de la Garonne pour clore notre périple toulousain. En fin d’après-midi, nous prenons nos quartiers à Muret où nous attendait un repas copieux (trop pour certains). 

Après la traditionnelle dépose des voitures le long de notre itinéraire, nous démarrons notre périple sur la via Garona. Étape très agréable d’une vingtaine de kilomètres avec un peu plus de 500 m de dénivelé. Le chemin longe en grande partie la Garonne, à proximité du cours d’eau et sur les hauteurs offrant de jolis panoramas sur la grande banlieue de Toulouse vers le nord est et sur la chaîne des Pyrénées au sud. 

C’est sur ses berges que nous avons pique-niqué à l’ombre, en admirant les envols des aigrettes et des cormorans. 

La chaleur commençait à nous cuire gentiment, heureusement que nous n’avions plus que 5 km à faire pour arriver à Noé. En chemin, nous avons pu admirer quelques clochers, la Garonne et les Pyrénées au loin.

Arrivés un peu trop tôt à l’hôtel, un point d’eau nous a permis de nous réhydrater car même en ce début de mois d’octobre, il a fait chaud … 

Depart de l'hôtel, le coeur serré et les yeux humides tant l'accueil était sympa.

Nous rejoignons la via garona en franchissant quelques montées et donc inévitablement quelques descentes avec courage car le soleil était encore supportable.

Picnic au bord de la Garonne dans le joli village de Carbonne.

Au menu salades légères sur les conseils de Mireille car le soir ce sera cassoulet.

Ginette et Nicole récupèrent la voiture à Carbonne (que Stéphane leur a déposée nuitamment au petit matin). pour rejoindre Rieux Volvesre.

Les 10 autres poursuivent la rando sous un soleil devenu ardent.

Heureusement le chemin était souvent ombragé.

Arrivés à 3 km de Rieux, le groupe se partage en deux.

Un groupe prend lachement un raccourci laissant Alain S, la famille Tranvouez, Stéphane DC et Bernard terminer la vraie rando en montagne russes de 22km.

Arrivés à Rieux, pas de troquet, nous attendons 16h le début de la visite commentée du village de Rieux avec Magalie, notre guide. On a particulièrement apprécié la cathédrale Notre Dame un vrai bijou architectural, et les merveilleux reliquaires.

18h, le groupe rejoint le camping pour se répartir entre le chalet et le bungalow. 6 d'un côté 6 dans l'autre, pendant que Bernard fait les courses pour le petit déjeuner.

Arrivée des valises vers 18h25, donc douches très rapides, pas pour tout le monde faute de temps, car le restaurant nous attend pour le cassoulet à 19h.

À 21h évidemment les garçons se regroupent autour du poste de télévision pour assister à la première mitemps du match de rugby.

La deuxième mi-temps sera vue au bungalow.

Dodo bien mérité après cette journée minutée et bien chargée.

Stéphane DC

Après avoir digéré le cassoulet de la veille et fêté dignement la victoire de la France, c'est avec plein d'ardeur que nous nous sommes élancés vers notre destination étape Matres Tolosane. Peu de dénivelé mais 22 km de prévu.
8h00 départ avec 10 °C, température bien agréable dont nous profitons, sachant que ce sera encore une très chaude journée.
Notre itinéraire nous a conduit à St Julien de Garonne puis en longeant le canal de la Garonne ( infrastructure de production EDF), nous sommes arrivés à Cazéres pour la pause repas.
Nous en avons profité pour visiter l'église de ND de l'assomption très richement décorée et flanquée d'un buste de St Jacques le Majeur.
Après notre déjeuner sur les bords de la Garonne, nous avons repris notre route sous une chaleur toujours aussi pesante (32°) qui a rendu nos 5 derniers km fastidieux. Au passage, nous avons admiré le château de Palaminy avant d'arriver à notre destination finale vers 16h où les rafraîchissements en terrasse furent notre Saint Graal.
Au final, l'étape s'est soldée par 26 km en lieu et place des 22 km prévus, ceci dû à quelques erreurs de navigation (dont nous tairons le nom du ou des responsables

Stephane D.

Avant le lever du soleil, Bernard était déjà parti pour chercher le pain du petit déjeuner car il nous avait proposé de déguster de la ventreche avec des œufs pour celles et ceux qui avaient besoin de protéines pour aborder une journée à la foisNou longue et un peu pentue.Départ du camping de Martres Tolosane pour une étape riche en découvertes de toutes sortes.La première,la cimenterie Lafarge impressionnante,mais tellement plus belle la nuit !  Puis nous rendons à Mancioux.Nous empruntons alors un chemin forestier,et nous rencontrons un chasseur qui vient enlever un panneau Chasse en cours.Il nous confirme que nous pouvons continuer en toute sécurité et que son tableau de chasse ne comporte qu’un sanglier.Comme nous,le gibier à trop chaud et refusé de se montrer.Nous atteignons Saint Martory,patrie de Norbert Casteret célèbre spéléologue.Il est temps de déjeuner:au menu,fromage des Pyrénées bethmale et jambon de pays. Pour terminer et nous relancer, Bernard nous propose un armagnac vieux de 60 ans.        Nous repartons avec une fin D' étape très animée avec montées et descentes. Nous marquons une pause à l’abbaye de Bonnefond dont il ne reste que des vestiges depuis la Révolution  française . Nous amorçons le dernière descente et apprécions la magnifique table d’orientation qui nous situe au pied des majestueuseuses Pyrénées. Demain, nous suivrons à nouveau cette Garonne que chanta si bien Claude Nougaro.

Jean François B.

L'abbaye de Bonnefond

Nouvelle journée de beau temps. A 8h30 tapante, nous partons d'un bon pas. La fraîcheur du matin est bien agréable. Nous rattrapons le GR après 2 km. Nous marchons d'un pas alerte malgré la longue journée d'hier de 30 km.
Annie est pleine d énergie après son mémorable repas à l'étable.
Ensuite, nous accelerons le rythme pour le  repas de midi. Bernard nous a trouvé une pizzeria superbement ombragée. Grande approbation générale.

En chemin, nous passons devant une église à fronton typique du coin. Nous longeons la voie de chemin de fer sans train. Cinq vaches allongées dans l' herbe nous regardent impassibles. A défaut des trains, elle regardent passer les randogommeurs.

Lourd décollage après le repas. Nous visitons la collégiale Saint Pierre à Saint-Gaudens avec un plafond peint. Un petit cloître est accolé à l'église. Une tenture d'Aubusson avec une femme sur un char qui écrase de pauvres bonshommes symbolise la foi écrasant les mécréants.
Nous repartons d'un pas lent, la chaleur nous accable. Heureusement, le chemin est ombragé. A Valentine, nous retrouvons notre voiture.

Nous terminons la journée à Montréjeau pour l'apéro et le repas chinois. Il ne nous reste plus qu'à récupérer pour repartir du bon pied.

Pierre T.

Après notre petit déjeuner un peu frugal dont les petits pains étaient comptés, nous partons en deux groupes de six, vers le point final de notre itinérance : Saint-Bertrand de-Comminges.
Dès le départ, nous avons une belle vue sur le Pic-du-Midi de Bigorre.
Le panorama change par rapport aux jours précédents. Les premiers contreforts des Pyrénées sont devant nous.
Au détour d’un virage, à 5 km du but, la cathédrale de Saint-Bertrand apparaît. C’est magnifique.
Un peu plus bas, sur la gauche, Valcabrère pointe le haut de son clocher.

Nous voici arrivés à Valcabrėre. La basilique Saint-Just est fermée. Nous pouvons tout de même admirer le superbe portail.
Une dernière grimpette et nous voici arrivés au terme de notre itinéraire.

Nous visitons la cathédrale qui possède de magnifiques stalles, un très bel orgue... et des reliques et l’ancien tombeau de Saint-Bertrand.
Ensuite, petit tour dans la partie médiévale de la ville.

Nous terminons cette journée par le traditionnel repas de fin de séjour.

Bernard